Art traditionnel du Congo

La République démocratique du Congo couvre 905 354 miles carrés et est le troisième plus grand pays d’Afrique, abritant environ 67 millions d’habitants. Sa taille et son emplacement – niché entre l’Angola, l’océan Atlantique Sud, la République Centrafricaine, la République du Congo, le Soudan, le Burundi, l’Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie et la Zambie – ont assuré une riche tradition artistique.

Influences démographiques

L’art de la République démocratique du Congo est influencé par un certain nombre de cultures. Le pays lui-même abrite plus de 200 groupes linguistiques et ethniques. Près de la frontière soudanaise, à l’extrême nord du pays, la culture populaire est depuis longtemps liée à celle des Arabes et des Berbères du Moyen-Orient.

Influences géologiques

La République démocratique du Congo est riche en ressources minérales, ce qui a alimenté une grande partie de son histoire mouvementée. La province du Katanga au sud est célèbre pour ses gisements de cuivre, de diamants et de pétrole. Lorsque les missionnaires portugais sont arrivés à la fin du 15ème siècle, les artisans congolais ont commencé à fabriquer des croix en lingots à partir d’un moule en cuivre. Celles-ci étaient de forme similaire aux croix chrétiennes et utilisées comme symbole de richesse et de croyance religieuse. Les croix de lingot continuent d’être utilisées comme monnaie dans la région du Katanga. Les artistes ont également traditionnellement produit des portraits de personnes à l’aide de feuilles de cuivre travaillées.

Sculpture

La sculpture traditionnelle congolaise se caractérise par son naturalisme et son réalisme. Les Bateke de l’ouest du pays produisaient généralement de petites figures de représentation avec les bras près du corps dans des poses raides et frontales. Le peuple Bembe a également créé de petites sculptures en bois destinées à contenir des esprits ancestraux. Des artisans du royaume de Bushongo ont sculpté des statues de la royauté entre le 17ème et le 19ème siècle. Celles-ci montrent des rois portant des couronnes plates et tenant fréquemment une épée rituelle.

Musique

La musique traditionnelle congolaise accompagne une gamme d’activités et peut impliquer de longues performances, impliquant souvent le public. Les instruments traditionnels utilisés au Congo comprennent le piano à pouce et une variété de tambours, tels que la conga, qui sont utilisés pour joindre deux rythmes ou plus dans un poly-rythme. Les Mbuti utilisent un style vocal dans lequel un certain nombre de voix chantent simultanément mais utilisent des mélodies différentes.

Masques

Le nombre et la variété des styles de masques produits par les Congolais au cours des siècles ont conduit à la reconnaissance du pays en tant que centre de l’art traditionnel. Les masques sont traditionnellement fabriqués à partir d’une base en bois sculpté décorée d’une variété de matériaux tels que des coquilles de cauris, des perles, des plumes, des peaux d’animaux, du kaolin et des fibres végétales. Pablo Picasso était particulièrement amoureux des masques congolais, utilisant des éléments de leur conception et de leur production émotionnelle dans son propre travail. Des similitudes peuvent être observées entre les distorsions faciales de son tableau “Les Demoiselles d’Avignon” et celles du masque Mbuya créé par le peuple Pende.

Biographie de l’écrivain

Justin Schamotta a commencé à écrire en 2003. Ses articles sont parus dans “New Internationalist”, “Bizarre”, “Windsurf Magazine”, “Cadogan Travel Guides” et ” Juno.”Il était rédacteur en chef adjoint chez Corporate Watch et co-rédacteur en chef du magazine “BULB”. Schamotta est titulaire d’une licence en psychologie de l’Université de Plymouth et d’un diplôme de troisième cycle en journalisme de l’Université de Cardiff.

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