Chant du Cygne (3 Mar. 1974)

La capacité d’acteur limitée de Johnny Cash est remarquablement compensée par son portrait semi-autobiographique d’un croisé du gospel qui souhaite utiliser la moitié des revenus du concert pour financer son style de vie somptueusement téméraire, plutôt que de consacrer tous les fonds à la construction d’un tabernacle orné. Sa femme qui fait chanter et un très jeune membre du groupe de concert sont tués afin que sa réputation reste sans tache et que son style de vie puisse être maintenu.
Tout ce que vous voudriez dans une histoire de Columbo est en évidence ici: une intrigue originale et bien pensée avec un scénario de “meurtre” ingénieusement conçu; un scénario très structuré avec chaque scène menant bien à partir de la dernière; des indices circonstanciels intelligents et développés instinctivement; une abondance de scènes bien conçues entre un Columbo typiquement persistant et un meurtrier relativement sûr de lui qui ont une intensité progressive à leur sujet; et des injections d’humour bien programmées.
Un épisode de crackerjack Columbo, c’est tant mieux pour faire croire que le meurtrier a gagné (nb : la merveilleuse scène de l’aéroport); et de ne pas être sentimental quand Columbo a pitié du meurtrier. Presque impeccable dans sa conception et son exécution, ce doit être l’un des trois premiers épisodes de Columbo.

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