Ciproxifan, un antagoniste des récepteurs H3, atténue l’hyperactivité et les déficits cognitifs dans le modèle murin APPTg2576 de la maladie d’Alzheimer

Des recherches antérieures ont indiqué que le blocage des récepteurs histaminiques de type H3 peut améliorer l’attention et la mémoire chez les rongeurs normaux. Le but de cette étude était de déterminer si le ciproxifan, un antagoniste des récepteurs H3, pouvait atténuer l’hyperactivité et les déficits cognitifs observés dans un modèle de souris transgénique (APPTg2576) de la maladie d’Alzheimer. Les souris APPTg2576 présentaient une activité locomotrice significativement plus importante que les souris de type sauvage, mais les souris APPTg2576 recevant un traitement quotidien au ciproxifan présentaient des niveaux d’activité qui ne différaient pas de ceux des souris de type sauvage. Dans le labyrinthe de nage, les souris APPTg2576 présentaient des latences d’échappement significativement plus longues, mais les souris APPTg2576 traitées quotidiennement avec du ciproxifan présentaient des latences indiscernables des témoins. Dans les essais de sonde menés une heure après le dernier essai d’entraînement, les souris APPTg2576 traitées au ciproxifan ont passé plus de temps près de l’emplacement de la plate-forme précédente et ont effectué plus de passages dans cette zone que les souris APPTg2576 traitées au sérum physiologique. Les souris APPTg2576 ont également démontré une altération significative de la tâche de reconnaissance des objets qui a été inversée par un traitement aigu au ciproxifan (3,0 mg / kg). Ces données soutiennent l’idée que la modulation des récepteurs H3 représente une stratégie thérapeutique nouvelle et viable dans le traitement de la maladie d’Alzheimer.

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