Comment traiter un enfant autiste? 6 idées clés

¿ Avez-vous un enfant diagnostiqué autiste en classe et ne savez pas comment agir avec lui? Vous êtes thérapeute et avez besoin de conseils dans ce domaine? Avez-vous un ami ou un membre de votre famille autiste (ou votre propre enfant) et souhaitez-vous savoir comment le traiter pour améliorer votre relation avec lui et vous mettre tous les deux à l’aise?

Dans cet article, nous examinerons une série de directives simples visant à répondre à la question de savoir comment traiter un enfant autiste, afin d’améliorer ses forces, d’améliorer son bien-être et d’apprendre les deux dans le processus.

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¿ Qu’est-ce qui caractérise les enfants autistes?

Les troubles du spectre autistique (TSA) englobent, comme leur nom l’indique, différents troubles au sein d’un même spectre. Classiquement, deux grands groupes d’autistes ont été considérés: ceux qui ont un fonctionnement élevé (syndrome d’Asperger) et ceux qui ont un fonctionnement plus altéré (les autistes “classiques”). Ce deuxième groupe est celui qui, en plus du TSA, a reçu un diagnostic de déficience intellectuelle associée.

Dans cet article, nous nous concentrerons sur le deuxième groupe et mentionnerons quelques lignes directrices sur la façon de traiter un enfant autiste.

Avant d’aborder comment traiter un enfant autiste, afin d’améliorer sa qualité de vie et ses interactions, nous nous pencherons sur les caractéristiques/symptômes centraux de ce diagnostic, qui peuvent se manifester chez beaucoup de ces enfants. Pour cela, nous nous basons sur les critères diagnostiques du DSM-5 (Manuel de Diagnostic des Troubles mentaux).

Nous pensons qu’il est nécessaire de connaître leurs caractéristiques et leur façon d’être (bien qu’alors chaque enfant soit un monde, logiquement, et ait ses propres caractéristiques), afin de comprendre pourquoi nous devons agir d’une manière et non d’une autre avec eux.

Difficultés dans les interactions et la communication sociale

La première caractéristique des enfants atteints de TSA est une difficulté (ou un déficit) marquée lors de l’interaction avec les autres de manière “normative”. Cela se traduit par un déficit de réciprocité émotionnelle (par exemple par des approches sociales anormales, des problèmes de partage d’intérêts et d’émotions, etc.

Schémas répétitifs et restreints

Le deuxième symptôme est l’existence d’un ou plusieurs schémas répétitifs et restreints, qui ont à voir avec: les comportements, les intérêts, les activités, les actions… Comment cela se manifeste-t-il? Par exemple à travers des stéréotypes, des écolalias, des objets frappés, des rituels…

Apparition à un âge précoce de développement

Dans les TSA, les symptômes ci-dessus apparaissent généralement à un stade très précoce de développement (à partir de quelques années de vie, dans les cas plus graves).

Les symptômes provoquent des interférences

Enfin, le dernier critère pour pouvoir diagnostiquer un cas d’autisme est que les symptômes interfèrent dans votre vie quotidienne, dans l’une de ses sphères: au niveau scolaire, social, émotionnel…

Comment traiter un enfant autiste et pourquoi?

En ce qui concerne la question de savoir comment traiter un enfant autiste, la première chose que nous dirons est quelque chose d’assez évident, mais il convient de noter: simplement, nous les traiterons comme le reste des enfants dans l’ensemble, normalement, avec respect et empathie.

C’est-à-dire que nous n’avons pas à les traiter différemment, mais il est vrai que nous pouvons agir d’une certaine manière pour faciliter (ou améliorer) les choses de bien des façons; qu’ils ne se sentent pas dépassés, qu’ils se sentent compris, valorisés, etc. Nous pouvons également agir d’une certaine manière pour qu’ils se sentent plus à l’aise, et pour qu’ils puissent renforcer toutes leurs potentialités.

En d’autres termes, il s’agit d’apporter un ” plus ” à leur bien-être, à leur qualité de vie et à leur capacité d’adaptation, pas de les traiter de manière discriminatoire (au sens positif ou au sens négatif). En outre, il convient de mentionner que beaucoup de ces enfants peuvent mener une vie pratiquement normale (ou normative), en particulier ceux qui n’ont pas de déficience intellectuelle supplémentaire.

Ainsi, les lignes directrices que nous proposons sur la façon de traiter un enfant autiste sont les suivantes.

Agit par empathie

Le premier schéma qui est assez évident et général. C’est donc un modèle généralisable pour tous les enfants, et même les adultes. C’est simplement du bon sens de traiter les gens avec empathie.

Donc la première ligne directrice vient du bon sens; comment allons-nous les traiter sinon? De l’empathie, en essayant de comprendre ce qu’ils ressentent à tout moment pour adapter notre comportement à chaque situation.

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Anticiper des situations ou des événements

La deuxième ligne directrice, plus spécifique, consiste en ce qui suit: anticípale aux événements de la journée, aux changements qui se sont produits…

Cela aidera à réduire les niveaux d’anxiété qui ont souvent des enfants autistes, du fait de “ne pas savoir ce qui va se passer” (car l’une de leurs caractéristiques est qu’ils ont tendance à être assez rigides, et ont également besoin de planification, comme nous le verrons au point suivant).

Fournir des routines

En raison des caractéristiques des enfants atteints de TSA, les routines sont la clé pour ne pas se sentir anxieux de ce qui va se passer (ou de ce qui ne se passera pas), et pour mettre de l’ordre dans leur monde et leur esprit (comme nous le verrons également plus loin).

Vous pouvez donc mettre en pratique cette ligne directrice sur la façon de traiter un enfant autiste en travaillant avec lui sur les horaires et les routines, par exemple à travers un plafond ou un panneau d’affichage (et en l’accrochant dans sa chambre ou sa salle de classe).

Utilise des systèmes de communication alternatifs (si nécessaire)

Rappelez-vous que jusqu’à 75% des enfants diagnostiqués avec autisme (pas d’autisme de haut niveau, syndrome d’Asperger) ont également une déficience intellectuelle diagnostiquée, qui peut être légère, modérée ou sévère.

En ce sens, il y a un groupe d’enfants qui n’ont pas non plus de langue (ne parlent pas), mais de communication. C’est pourquoi, dans ces cas, nous devrons utiliser des systèmes de communication alternatifs, tels que des pictogrammes, des communicateurs portables, des claviers virtuels… Tout dépendra du type d’enfant et de ses caractéristiques.

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Structurez vos activités

Que vous travailliez avec lui (au niveau du thérapeute, du psychologue, de l’éducateur…) ou si vous êtes son parent, ou un parent, il peut être très utile de structurer beaucoup d’activités que vous faites ensemble.

En plus d’avoir besoin de routine et d’anticipation, ils ont besoin de directives, de directives concrètes, d’horaires, de structure, de planification… Cela les aide à structurer leur esprit quelque peu chaotique parfois, et leur monde aussi.

Renforce fortement leur comportement positif

Il est également important de renforcer les comportements appropriés, afin que ceux-ci augmentent en intensité, en durée et en fréquence.Les programmes de comportement

(ou thérapie comportementale, telle que la méthode ABA, Analyse appliquée du comportement) sont très efficaces pour cela. Ceux-ci incluent également l’utilisation de stratégies comportementales pour réduire leurs comportements inappropriés (par exemple, extinction, coût de la réponse…).

Références:

  • Abril, D., Delgado, C. et Vigara, A. (2010). Communication augmentée et Alternative. Guide de référence. CEAPAT.
  • Association américaine de psychiatrie – APA- (2014). DSM-5. Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Madrid: Panaméricaine.
  • Belloch, A., Sandín, B. et Ramos, F. (2010). Manuel de psychopathologie. Volume I et II. Madrid : McGraw-Hill.
  • Mulas, F., Ros-Cervera, G., Millá, M. G. Etchepareborda, M., Abda, L. et Téllez, M. (2010). Modèles d’intervention chez les enfants autistes. Rev Neurol, 50 (Suppl. 3): S77-S84.

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