L’altération physiologique et la distorsion métabolique induites par l’hyperglycémie chronique entraînent un dysfonctionnement des organes, une infection, une progression du cancer et d’autres conséquences physiopathologiques: Une mise à jour sur la toxicité du glucose – ScienceDirect

L’exposition chronique à un environnement riche en glucose crée plusieurs changements physiologiques et physiopathologiques. Il existe plusieurs voies par lesquelles l’hyperglycémie exacerbe son effet toxique sur les cellules, les tissus et les systèmes organiques. L’hyperglycémie peut induire un stress oxydatif, augmenter la voie du polyol, activer la protéine kinase C (PKC), améliorer la voie de biosynthèse de l’hexosamine (HBP), favoriser la formation de produits finaux de glycation avancés (AGEs) et enfin modifier les expressions des gènes. Une condition hyperglycémique prolongée entraîne une condition diabétique sévère en endommageant la cellule β pancréatique et en induisant une résistance à l’insuline. De nombreuses complications ont été associées au diabète, il est donc devenu un problème de santé majeur au 21e siècle et a fait l’objet d’une attention sérieuse. Une dysrégulation dans les systèmes cardiovasculaire et reproducteur ainsi qu’une néphropathie, une rétinopathie, une neuropathie, un ulcère du pied diabétique peuvent survenir aux stades avancés du diabète. Un taux élevé de glucose favorise également la prolifération des cellules cancéreuses, le développement de l’arthrose et potentialise un environnement propice aux infections. Cette revue montre comment une élévation du taux de glucose entraîne sa toxicité dans les cellules, une distorsion métabolique ainsi qu’un dysfonctionnement des organes et élucide les complications associées à l’hyperglycémie chronique.

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