L’Héritage médico-pharmaceutique de l’Inde de la période coloniale

Le développement de la pharmacie en Inde n’a pas suffisamment progressé pendant la période coloniale britannique. Le statut de l’héritage pharmaceutique de l’époque coloniale peut être résumé comme suit: Il y avait une centaine de pharmaciens qualifiés. Le Comité d’enquête sur la santé et le développement (1943-45) a porté le nombre à 75. Le nombre de compilateurs était de près de 27 000. Ils étaient insuffisamment qualifiés et n’étaient pas comptés comme pharmaciens. Un grand nombre d’entre eux travaillaient dans des hôpitaux gouvernementaux. Mais pour certains hôpitaux missionnaires, il n’y avait guère de pharmacie institutionnalisée ailleurs – où. La distribution des médicaments était entre les mains de chimistes et de droguistes qui n’étaient pas qualifiés professionnellement. La fourniture de drogues est restée en grande partie un commerce. L’industrie pharmaceutique en était à ses balbutiements. Le chiffre d’affaires annuel n’était que de 100 millions de roupies pour un pays aussi vaste que l’Inde. Les Règles sur les drogues de 1945 en vertu de la Loi sur les drogues de 1940 avaient été formulées, mais leur mise en œuvre n’avait pas encore été effectuée. Des travaux préparatoires ont été faits sur la législation relative au contrôle de la pharmacie, mais le projet de loi n’a pas encore été adopté. Il y avait trois établissements délivrant des diplômes de pharmacie. L’Université hindoue Banaras et l’Université Panjab avaient institué B. Pharm. cours en 1937 et 1944, avec un apport annuel de 20 et 5 étudiants, respectivement. Le L. M. College of Pharmacy d’Ahmedabad, puis l’Université de Bombay, ont fait leurs premières admissions en 1947. Deux cours de pharmacie de niveau diplôme existaient au Collège médical de Madras et au Collège médical de Vishakapatnam, dans la Présidence de Madras; l’apport annuel était très faible. L’ensemble de l’héritage pharmaceutique du pays depuis la domination coloniale dépeint le mauvais état de la pratique de la pharmacie avec l’indépendance. Le statut supérieur de la pharmacie tel qu’on le voit aujourd’hui est le résultat d’efforts soutenus déployés au cours des cinquante dernières années. Les chimistes et les droguistes de la période antérieure n’étaient pas un groupe qualifié – ils étaient plus soucieux de protéger leurs intérêts commerciaux et n’avaient pas la composante professionnelle. Le développement de la profession constituait donc une tâche redoutable. Une fois qu’il est devenu évident qu’une attention insuffisante avait été accordée à la composante pharmaceutique du nouveau système de soins de santé pendant la période coloniale – dans les milieux pharmaceutiques au début du XXe siècle -, des changements ont commencé à se produire, avec la création du Comité d’enquête sur les drogues, reconnu comme l’événement le plus important de l’époque. Le rapport a été présenté par le Comité en 1931, jetant les bases des statuts des médicaments et de la pharmacie et du développement de la profession de pharmacien en général. C’est une coïncidence si l’année 1931 a également été témoin d’un événement d’importance potentielle; c’est-à-dire l’entrée de Mahadeva Lal Schroff, un homme à l’esprit indomptable, dans l’arène pharmaceutique pour diriger et diriger la fabrication de la pharmacie moderne en Inde.

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