Ma Carnophobie: Une histoire de Surmonter la peur
#Projet juststart
“Lorsque vous maîtrisez la peur, vous maîtrisez tout.”- Stephen Richards
La peur que je voulais vaincre est la peur de la viande, appelée Carnophobie, avec laquelle je me bats depuis mon enfance. Voir de la viande crue me rend essoufflé, et l’idée de la toucher me rend étourdi. Pour surmonter cette phobie, j’ai décidé d’y faire face en faisant du Tikka Boti pour 3 portions qui consiste à toucher et à couper de la viande crue.
La peur non seulement nous confine, mais elle nous empêche également d’atteindre notre plein potentiel. Alors pourquoi ne pas simplement le surmonter? Pour vaincre la peur, nous avons besoin de la volonté de nous exposer à la chose que nous craignons afin de pouvoir atteindre la liberté.
“Lorsque vous explorez votre peur, vous vous libérez” — Stephen Richards
Dans le passé, chaque fois que j’essayais de toucher de la viande crue, je ressentais des battements de cœur rapides et des attaques de panique. À chaque Aïd-ul-Azha, il y a tellement de charge de travail qu’il ne me reste plus de temps pour surmonter complètement cette peur, car tout le monde essaie de terminer le travail le plus rapidement possible. L’odeur de viande et de sang crus me donne la nausée et me fait immédiatement quitter ce défi.
La première étape pour réaliser ce projet a été de couper la viande crue en morceaux cubiques. Mélangez ensuite tous les ingrédients nécessaires, en suivant la recette de Tikka Boti. Enfin, mettez la viande sur le feu de charbon jusqu’à ce qu’elle soit tendre.
Toucher la viande pour la couper a été la première difficulté que j’ai rencontrée. Mes mains tremblaient. Mon cœur battait. Mon cerveau me signalait clairement d’arrêter ce défi immédiatement. J’ai continué, pensant que c’était le moment de Faire ou de mourir. J’ai rassemblé tout mon courage et j’ai commencé à couper de la viande à l’aide de deux couteaux. Avec un couteau, j’ai coupé la viande de la main droite et avec un autre couteau, j’ai fourré la viande de la main gauche, ce qui permet un contact minimal. Soudain, une pensée m’est venue à l’esprit que je coupais ma propre viande qui a secoué mon corps. J’ai laissé tomber cette pensée immédiatement. Voici quelques clichés !