Symmastie congénitale: Une approche en 3 étapes | Jiotower
DISCUSSION
La symmastie congénitale a été rapportée pour la première fois par Spence et al1 dans 2 cas avec un traitement réussi. Piza-Katzer et al5 ont rapporté 2 cas de symmastie congénitale chez une mère et une fille, et ils ont trouvé la disposition anormale des fibres de collagène dans le tissu mammaire (y compris le ligament de Cooper) dans les deux cas, et ils ont donc supposé que cette condition pouvait avoir une cause familiale.
Il existe un large spectre de symmastie congénitale allant d’une toile cutanée vide à une confluence apparente de tissu mammaire sur la ligne médiane. Ainsi, si la déformation est minime, la patiente doit être informée des complications qui pourraient résulter de l’opération pour être pesée par rapport au bénéfice qu’elle peut tirer de l’opération. Ces complications comprennent l’asymétrie, les irrégularités du contour et les cicatrices.
Comme la confluence médiane des seins peut contenir du tissu graisseux et glandulaire, le degré de symmastie congénitale peut être affecté par les fluctuations du poids corporel et par la maturité mammaire. Ainsi, l’opération doit être effectuée une fois la maturité mammaire terminée et le poids du patient est stable.
La technique idéale pour la correction de la symmastie congénitale devrait comprendre 3 étapes. La première est l’élimination de l’excès de tissu entre les 2 seins. Ceci est réalisé soit par résection chirurgicale5,7, soit par liposuccion 2,3, 6-8 comme dans le cas présenté dans cette étude. L’utilisation de la liposuccion seulement a donné des résultats réussis par 1 étude,6 mais dans une autre étude, 7, la correction était insuffisante et une deuxième procédure a été réalisée avec résection du tissu adipeux glandulaire dans le clivage et suture de la peau à la paroi thoracique.
Deuxièmement, il faut fixer la peau du sillon intermammaire au périoste sous-jacent avec des sutures soit à la ligne médiane3,4,8, soit à la bordure sternale latérale5,7 comme dans notre cas présenté ici. Ces sutures peuvent être insérées par une petite incision de pli inframammaire, 5, 7, 8 comme dans notre cas présenté, une incision périaréolaire, 3 ou une incision de mammoplastie cicatricielle verticale.4 Cependant, l’incision inframammaire donne un résultat cosmétique supérieur car elle est moins visible. Ces sutures provoquent des fossettes, mais elles se résorbent avec le temps comme observé dans cette étude (Fig. (Figue.3) 3) et autre étude.3
La troisième étape consiste à appliquer une compression postopératoire sur le sillon intermammaire pour faciliter la cicatrisation entre la peau et la paroi thoracique soit avec un soutien-gorge de renforcement 5, 7, 8, soit avec un soutien-gorge de mise en forme sternale.3,6