Revendications d’emploi au Colorado – Salaire, Allocations de chômage, Discrimination
Revendications d’emploi au Colorado – Salaire, Allocations de chômage, Discrimination
Souvent, les employeurs sont confrontés à la réalité de devoir soit licencier un employé pour un rendement inférieur aux normes, mettre fin à l’emploi en raison d’une situation financière précaire, ou remplacer un employé qui a quitté ou quitté. Bien que tous ces scénarios entraînent en fin de compte le départ de l’employé, la façon dont un employeur met fin à l’emploi d’un employé peut avoir des conséquences financières importantes pour l’entreprise. De même, les circonstances du départ détermineront tout recouvrement financier potentiel pour l’employé licencié.
Cet article traite brièvement des bases du droit du Colorado en ce qui concerne diverses revendications d’emploi, y compris les revendications salariales, les allocations de chômage et les accusations de discrimination, qui surviennent souvent lorsque la cessation d’emploi est involontaire.
En premier lieu, sous Wisehart v. Meganck, 66 P.3d 124, 126 (Colo. Tomodensitométrie. App. 2002) :
Au Colorado, un contrat de travail pour une durée indéterminée est présumé être à volonté. L’employeur ou l’employé peut mettre fin à son emploi à tout moment, avec ou sans motif, et ce licenciement ne donne généralement pas lieu à une demande de redressement. Martin Marietta Corp. c. Lorenz, 823 P.2d 100 (Colo.1992); Continental Air Lines, Inc. v. Keenan, 731 P. 2d 708 (Colo.1987). Par conséquent, un employeur n’est pas responsable d’un congédiement injustifié à moins que l’une des exceptions suivantes à la doctrine de la volonté ne soit le fondement du licenciement:
- ” décharge injustifiée fondée sur une discrimination fondée sur la race, la couleur, le sexe, l’origine nationale, l’ascendance, l’appartenance religieuse, le handicap et l’âge. Les lois de l’État autorisent également de telles réclamations en cas de licenciement résultant d’une activité légale hors des locaux pendant les heures de travail, répondant à une convocation d’un jury et certaines activités de “dénonciation”.” Sage. 66 P.3d à 127. (Note: Ce sujet est discuté plus en profondeur ci-dessous)
- Le Colorado reconnaît également une demande de réparation pour décharge injustifiée en violation de l’ordre public. Cette exception judiciairement conçue restreint le droit de l’employeur de mettre fin à ses fonctions lorsque le licenciement contrevient à des politiques publiques acceptées et substantielles telles qu’elles sont énoncées dans des déclarations législatives, des codes de déontologie professionnelle ou d’autres sources. L’histoire de la ville de Montréal, 1996, P. 3d 124, 127 (Colo. Tomodensitométrie. App. 2002)
- Le Colorado reconnaît également que le non-respect par l’employeur des procédures de licenciement contenues dans un manuel d’emploi peut servir de base à une réclamation pour rupture de contrat ou préclusion à ordre. L’histoire de la ville de Montréal, 1996, P. 3d 124, 127 (Colo. Tomodensitométrie. App. 2002) citant Continental Air Lines, Inc. c. Keenan, précité; voir aussi Schoff c. Combined Insurance Co., 604 N.O.2d 43 (Iowa, 1999); Mackenzie c. Miller Brewing Co., supra.
- En outre, le Colorado reconnaît la viabilité de certaines autres réclamations délictuelles qui surviennent autour de la relation de travail. L’histoire de la ville de Montréal, 1996, P. 3d 124, 127 (Colo. Tomodensitométrie. App. 2002) discutant de Jet Courier Service, Inc. v. Mulei, 771 P. 2d 486 (Colo.1989) (l’employé doit un devoir de loyauté envers l’employeur qui interdit de solliciter les clients de l’employeur avant de mettre fin à son emploi); Berger v. Security Pacific Information Systems, Inc., 795 P.2d 1380 (Colo.App.1990) (l’employé incité à entrer dans un emploi à volonté par la dissimulation de l’employeur peut intenter une action en fraude); Cronk c. Intermountain Rural Electric Ass’n, 765 P. 2d 619 (Colo.App.1988) (réclamation pour ingérence délictuelle admise contre le superviseur qui a incité l’employeur à exercer son pouvoir de licenciement à volonté en présentant un motif corrompu).
Pour résumer, les employeurs appliquant les principes d’emploi à volonté sont généralement libres de congédier des employés pour quelque raison que ce soit, à condition que la raison invoquée ne déclenche pas une exception reconnue à la doctrine de licenciement à volonté mentionnée ci-dessus. De plus, il incombe à l’employé de plaider et de prouver des circonstances qui autoriseraient l’application de l’une des exceptions reconnues à la doctrine. Jean-Pierre c. Meganck, 66 P.3d 124, 127 (Colo. Tomodensitométrie. App. 2002) citant Schur c. Storage Technology Corp., 878 P. 2d 51 (Colo.App.1994).
Salaires
Tous les employés ont droit au paiement des salaires en temps opportun, avant et après la cessation d’emploi. Il est cependant important de noter qui est considéré comme un “employé” et quels employeurs sont couverts par la Loi sur les salaires du Colorado (“Loi”). Premièrement, la Loi ne s’applique qu’aux employés du secteur privé. La Loi ne s’applique pas à l’État, ni à ses agences ou entités, comtés, villes, sociétés municipales, sociétés quasi municipales, districts scolaires ou districts organisés et existant en vertu des lois du Colorado. C.R.S. § 8-4-101(5). Deuxièmement, les entrepreneurs indépendants ne sont pas visés par la Loi. C.R.S. § 8-4-101(4). Pour recouvrer en vertu de la Loi sur les salaires du Colorado (la “Loi”), le demandeur doit démontrer par une prépondérance de la preuve que (1) le demandeur était un “employé” au sens de la Loi au cours de la période pour laquelle le salaire est réclamé; (2) le montant réclamé constituait un ” salaire ” ou une ” indemnité ” en vertu de la Loi; (3) le salaire ou l’indemnité était ” acquis, acquis et déterminable ” au moment de la cessation de service. Michael J. Guyerson et Christian C.agerAger, Colo. Législation. 63, vol. 46, No 5 (mai 2007). La définition de ” salaire ” ou de ” rémunération ” se trouve au § 8-4-101(8)(a) de la S.R.C. Notez toutefois que l’indemnité de départ n’est pas incluse. C.R.S. § 8-4-101(8)(b).
Cependant, la Loi exige seulement des employeurs qu’ils versent le salaire et la rémunération ” gagnés ” au moment de la cessation d’emploi. Hofer c. Accueil > Produits > Polly Little Realtors, Inc., 543 P.2d 114 (Colo. App. 1975) (soulignement ajouté). De plus, la Loi ne prévoit pas de droit substantiel à une indemnisation; elle est simplement un mécanisme d’exécution des conditions convenues par les parties. Granges v. Hypothèque Van Schaack, 787 P. 2d 207, 210 (Colo. App. 1990).
Pour plus d’informations, veuillez consulter la S.R.C. § 8-4-101 et suivants.
Allocations de chômage
Un employé qui croit avoir été licencié sans faute de sa part demandera probablement une indemnisation à l’employeur sous forme d’allocations de chômage. L’administration des allocations de chômage est gérée par le département du Travail et de l’Emploi du Colorado. Les réclamations peuvent être déposées en ligne à l’adresse suivante : www.colorado.gov/cdle . En vertu de la loi du Colorado et selon le département du Travail et de l’Emploi du Colorado, pour qu’un ancien employé soit éligible aux allocations de chômage, (s) il doit (1) avoir gagné 2 500 during pendant sa période de “base” (voir le site Web du CDLE pour obtenir de l’aide pour ce calcul); (2) être au chômage sans faute de sa part; et (3) être capable, disponible et à la recherche active d’un emploi. C.R.S. § 8-73-107 met en place d’autres exigences pour que les personnes continuent de recevoir ces prestations sur une base hebdomadaire.
Pour déterminer s’il convient d’accorder une indemnité de prestations, le CLDE est guidé par les considérations suivantes:
- L’assurance-chômage est au bénéfice des personnes sans emploi sans faute de leur part
- Chaque personne admissible qui est sans emploi sans faute de sa part a droit à une allocation intégrale des prestations
- Toute personne a le droit de quitter tout emploi pour quelque raison que ce soit, mais que les circonstances de la cessation de service doivent être prises en compte pour déterminer les prestations
- Certains actes de personnes sont les conséquences directes et indirectes de la cessation de service. cause immédiate de leur chômage, et de tels actes peuvent entraîner une disqualification de ces personnes
L.R.C. § 8-73-108(1)a).
Les informations sur les avantages sont fournies au § 8-73-108(b) de la L.R.C. Une description d’une “attribution complète” d’avantages peut être trouvée au § 8-73-108(4) de la S.R.C., tandis que les facteurs pouvant conduire à la disqualification d’une personne peuvent être trouvés au § 8-73-108(5) de la S.R.C. Une attention particulière doit être accordée avant qu’un salarié ne prélève une distribution sur un compte de retraite pendant la ou les périodes pendant lesquelles il demande des allocations de chômage. Une telle mesure peut réduire considérablement le montant des prestations hebdomadaires et peut différer la réception des prestations pendant une période de temps importante. Veuillez consulter le C.R.S. § 8-73-110 pour plus de détails. Les personnes qui envisagent de compléter leur revenu de chômage provenant d’actifs de retraite devraient consulter un avocat avant de le faire.
Discrimination
Cette section fournira un bref aperçu / résumé de la Loi anti-discrimination du Colorado (“CADA”) uniquement. Les individus peuvent avoir droit à une protection et à des recours supplémentaires en vertu des lois fédérales applicables, telles que la FMLA ou le titre VII, par exemple. Les anciens employés de grandes entreprises (15 employés ou plus) ou d’autres entreprises “couvertes” sont encouragés à examiner l’applicabilité de ces protections, en plus de poursuivre les réclamations de la loi de l’État en vertu de la CADA. Les pratiques d’emploi discriminatoires ou déloyales sont réglementées par le Département des agences de réglementation du Colorado (“DORA”). Le site Web de DORA offre une mine d’informations aux consommateurs et aux employeurs, et fournit des informations sur la façon de déposer une plainte pour discrimination: www.askdora.colorado.gov /.
CADA offre aux employés le même type de protection que celles offertes par le titre VII, mais elle s’applique aux “employeurs” comptant deux employés ou plus : “Employeur” défini comme l’État du Colorado ou toute subdivision politique, commission, département, institution ou district scolaire de celui-ci, et toute autre personne employant des personnes dans l’État; mais il ne s’agit pas d’organisations ou d’associations religieuses, à l’exception de ces organisations ou associations soutenues en tout ou en partie par des fonds levés par l’impôt ou des emprunts publics. C.R.S. § 24-34-401.
Sous CADA:
“(1) Il s’agit d’une pratique d’emploi discriminatoire ou déloyale:
a) Qu’un employeur refuse d’embaucher, de congédier, de promouvoir ou de rétrograder, de harceler au cours de son emploi ou de faire preuve de discrimination en matière de rémunération, de conditions ou de privilèges d’emploi à l’encontre de toute personne qualifiée par ailleurs en raison d’un handicap, d’une race, d’une croyance, d’une couleur, d’un sexe, d’une orientation sexuelle, d’une religion, d’un âge, d’une origine nationale ou d’une ascendance… ”
C.R.S. § 24-34-402
Afin de prouver une discrimination intentionnelle en vertu de l’article 24-34-402, le plaignant doit d’abord établir, par une prépondérance de la preuve, une preuve “prima facie” de discrimination:
(1) un employé doit démontrer qu’il appartient à une classe protégée;
(2) l’employé doit prouver qu’il était qualifié pour l’emploi en cause.;
(3) l’employé doit démontrer qu’il a subi une décision d’emploi défavorable malgré ses qualifications; et
(4) l’employé doit établir que toutes les preuves au dossier appuient ou permettent de conclure à une discrimination illégale.
Bodaghi c. Ministère des Ressources naturelles, 995 P.2d 288, 297 citant la Commission des droits civils du Colorado c. Big O Tires, Inc., 940 P. 2d 397 (Colo. 1997).
Si un plaignant s’acquitte de ce fardeau, le fardeau de la production revient à l’employeur d’énoncer ” une raison légitime et non discriminatoire de la décision d’emploi.”Une fois que l’employeur s’acquitte de ce fardeau, le plaignant doit alors démontrer par des “preuves compétentes” que les motifs “présomptivement valables” de la décision d’emploi étaient en fait des prétextes de discrimination. Pneus Big O, Inc., 940 P. 2d 397; Bodaghi, 995 P.2d 288. NOTA : le fardeau ultime de persuader le juge des faits que l’employeur a intentionnellement fait preuve de discrimination à l’égard du plaignant incombe carrément au plaignant. Bodaghi c. Ministère des Ressources naturelles, 943 P.2d 1 (Colo. Tomodensitométrie. App. 1996).
Si la détermination est faite que l’employeur s’est livré à des pratiques d’emploi discriminatoires, la loi du Colorado autorise une variété de mesures de redressement (qui peuvent être ordonnées individuellement ou en toute combinaison), y compris l’arriéré de rémunération, l’embauche, la réintégration ou la mise à niveau des employés, avec ou sans arriéré de rémunération; le renvoi des candidats à un emploi par toute agence pour l’emploi du répondant; le rétablissement de l’adhésion par toute organisation du travail du répondant; l’admission ou la poursuite de l’inscription à un programme d’apprentissage, à un programme de formation en cours d’emploi ou à une école professionnelle; l’affichage des avis; et la production de rapports sur les modalités de conformité. C.R.S. § 24-34-405.
Par Lindsay J. Miller, Esq.