Routage de pommes de terre chaudes et de pommes de terre froides

Cet article traite de l’utilisation de ces termes dans le contexte de la politique de routage. Pour la technique de commutation de paquets parfois aussi appelée “routage de patate chaude”, voir routage de déviation.

Dans le routage de réseau commercial entre des systèmes autonomes interconnectés en plusieurs endroits, le routage par patate chaude consiste à transférer le trafic vers un autre système autonome le plus rapidement possible, utilisant ainsi leur réseau pour le transit sur une grande surface. Le routage des pommes de terre froides est le contraire, où le système autonome d’origine maintient le paquet jusqu’à ce qu’il soit aussi proche que possible de la destination.

Par exemple, considérons le cas de deux FAI, A et B, qui ont tous deux des réseaux mondiaux. De plus, ils ont des accords de peering en Europe et en Asie, ce qui leur permet d’échanger des paquets de données destinés au réseau de l’autre à l’un ou l’autre endroit. Supposons maintenant qu’un client européen de l’ISP A souhaite transmettre un paquet de données à un client asiatique de l’ISP B. L’ISP A recevra le paquet en Europe et devra décider où envoyer le paquet ensuite. La première option consiste à remettre le paquet au FAI B en Europe et à laisser le FAI B transporter le paquet en Asie pour le livrer à sa destination. C’est ce qu’on appelle le routage de pommes de terre chaudes, car le FAI retire le paquet à la première occasion, comme dans un jeu de pommes de terre chaudes. La deuxième option consiste pour l’ISP A à transporter le paquet en Asie sur son réseau interne et à le remettre à l’ISP B là-bas. C’est ce qu’on appelle le routage de pommes de terre froides par symétrie, car l’ISP A maintient le paquet dans son réseau interne aussi longtemps que possible.

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