Services de police axés sur la communauté

Services de police axés sur la communauté

Philosophie qui combine les aspects traditionnels de l’application de la loi avec des mesures de prévention, la résolution de problèmes, l’engagement communautaire et les partenariats communautaires.

Des années 1930 aux années 1960, les forces de l’ordre américaines se sont appuyées sur un modèle de police professionnelle. Ce modèle était basé sur des structures hiérarchiques, des temps de réponse efficaces, une normalisation et l’utilisation de voitures de patrouille motorisées. Bien que ce modèle ait amélioré l’efficacité, les opérations et la responsabilisation, il s’est avéré inadéquat lorsque des troubles civils ont éclaté à la fin des années 1960. Les critiques ont accusé la police et les communautés qu’ils desservaient d’être aliénées les unes des autres, et un appel a été lancé pour des services de police axés sur la communauté.

Une première tentative a été l’approche de la police en équipe, qui attribuait la responsabilité d’une certaine zone géographique à une équipe de policiers qui apprendrait à connaître le quartier, ses habitants et ses problèmes. Cela remonte au début du XXe siècle, lorsque la police marchait un battement. Cette approche s’est toutefois avérée inefficace parce qu’elle mettait davantage l’accent sur la résolution de problèmes à long terme que sur une intervention rapide en cas d’incidents criminels. À l’interne, les services de police d’équipe ont empiété sur les lignes d’autorité fonctionnelles, les patrouilleurs s’impliquant dans des zones réservées aux détectives et à d’autres spécialistes.

Les programmes de police communautaire sont nés des échecs des services de police d’équipe. L’objectif de la police de proximité est de rapprocher la police et le public qu’elle sert pour identifier et résoudre les problèmes de criminalité. Au lieu de simplement répondre aux appels d’urgence et d’arrêter les criminels, les policiers de ces programmes s’impliquent pour découvrir les causes du crime et du désordre et tentent de résoudre de manière créative les problèmes dans les communautés qui leur sont assignées. Pour ce faire, la police doit développer un réseau de contacts personnels à l’intérieur et à l’extérieur de ses services. Ce contact est favorisé par des patrouilles à pied, à vélo ou à cheval — tout effort qui permet à un policier de sortir de sa voiture d’escouade.La philosophie de la police de proximité domine maintenant le travail policier contemporain. Le gouvernement fédéral a promu la police de proximité en adoptant la Loi de 1994 sur la lutte contre les crimes violents et l’application de la Loi (Loi sur la lutte contre les crimes violents), Pub.L. 103-322, sept. 13, 1994, 108 Stat. 1796. Le titre I de la Loi sur la criminalité, la Loi sur le Partenariat pour la sécurité publique et la police communautaire, a fourni 8,8 milliards de dollars pour financer les organismes locaux d’application de la loi à mesure qu’ils développaient et amélioraient leurs capacités en matière de police communautaire. Pour aider à cet effort, le Ministère de la Justice a créé un nouvel organisme, le Bureau des services de police axés sur la communauté (le Bureau de la Police des polices), chargé d’élaborer, d’administrer et de superviser de nouveaux programmes de subventions découlant de la loi. En 2002, les COP avaient accordé des subventions aux organismes d’application de la loi pour embaucher plus de 116 000 policiers communautaires, acheter des technologies de lutte contre la criminalité et soutenir les innovations en matière de police. Plus de 12 000 organismes d’application de la loi ont reçu un financement de la COPS. La COPS a également formé plus de 130 000 agents d’application de la loi et membres de la communauté par le biais d’un réseau d’Instituts régionaux de Police communautaire et d’un Consortium de Police communautaire.

Un élément clé de la police de proximité est l’accent mis sur la prévention du crime. Le public a été encouragé à collaborer avec la police dans ces efforts par le biais du programme de surveillance de quartier. La National Sheriffs’ Association (NSA) a lancé le programme en 1972 pour réduire les taux de criminalité. La montre de quartier a gagné en popularité depuis le début des années 1980 et est maintenant familière à la plupart des gens.

Le programme de surveillance de quartier met l’accent sur l’éducation et le bon sens. Il enseigne aux résidents comment s’aider eux-mêmes en identifiant et en signalant les activités suspectes dans leurs quartiers. La plupart des groupes de citoyens se concentrent sur l’observation et la sensibilisation comme principaux moyens de prévenir la criminalité. Certains groupes, cependant, surveillent leur quartier en patrouillant activement sur une base régulière. De plus, le programme de surveillance de quartier donne aux résidents la possibilité de revigorer leurs communautés. Par exemple, certains groupes cherchent à lutter contre la criminalité chez les jeunes en créant des programmes d’activités, qui vont d’événements sportifs tels que des ligues de “basket-ball de minuit” à des programmes de tutorat et de sensibilisation aux drogues.

Une limitation des programmes de surveillance de quartier est que les communautés qui en ont le plus besoin sont celles qui les trouvent les plus difficiles à maintenir. C’est particulièrement le cas dans les quartiers à faible revenu où les adultes occupent plusieurs emplois avec des heures impaires, ce qui rend plus difficile la planification des réunions et l’organisation d’événements. Il est également difficile pour les voisins de se connaître et de se soucier les uns des autres de manière à ce qu’ils se sentent à l’aise de veiller les uns sur les autres.

Un programme de surveillance de quartier efficace doit suivre certaines étapes pour devenir un outil efficace et continu de prévention du crime. La première étape consiste à planifier des stratégies qui répondent aux problèmes dans la région. La deuxième étape consiste à établir une relation et une coopération entre les agents des forces de l’ordre et les résidents. La troisième étape consiste à évaluer les besoins du quartier, puis à sélectionner et former des bénévoles. Enfin, des projets significatifs doivent être développés, sinon le groupe perdra tout intérêt.

Le programme de veille de quartier a également été adapté aux zones rurales et peu peuplées, ainsi qu’aux quartiers d’affaires. Et, à la suite des attaques terroristes du 11 septembre 2001, le procureur général john ashcroft a annoncé que les programmes de surveillance de quartier seraient fournis avec des informations qui permettront aux citoyens de reconnaître et de signaler les signes d’activités terroristes potentielles.

Lectures supplémentaires

Bureau des FLICS. Disponible en ligne à < www.flic.usdoj.gov > (consulté le 3 juin 2003).

USAonwatch.org . Association nationale des Shérifs: Surveillance de quartier. Disponible en ligne au <www.usaonwatch.org > (consulté le 3 juin 2003).

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