Constantin II (empereur)

Pièce de Constantin II en tant que césar, marquée: d * n * fl * cl * constantine nob * c * (“Notre Seigneur Flavius Claudius Constantine, le Plus Noble César”)

Solide de Constantin II comme césar, marqué: constantin iun*nob* caes* à l’avers (“Constantin Junior, le Plus Noble César”) et victoria caesar ·n·n· (“la Victoire de Nos Césars”)

Fils aîné de Constantin le Grand et de Fausta, Constantin II naquit à Arles en février 316 et fut élevé comme chrétien.

Aureus de Constantin II comme césar, marqué: constantin iun* nob* c* (“Constantin Junior, César le plus Noble”) à l’avers et virtus caesar n· (“la Vertu de Notre César”) au revers

Césarédit

Le 1er mars 317, il est fait César. En 323, à l’âge de sept ans, il participe à la campagne de son père contre les Sarmates. À l’âge de dix ans, il devient commandant de la Gaule, à la suite de la mort de son demi-frère Crispus. Une inscription datant de 330 mentionne le titre d’Alamannicus, il est donc probable que ses généraux aient remporté une victoire sur les Alamans. Sa carrière militaire se poursuit lorsque Constantin Ier le nomme commandant de campagne lors de la campagne de 332 contre les Goths.

AugustusEdit

Après la mort de son père en 337, Constantin II devient d’abord empereur conjointement avec ses frères Constance II et Constance, l’Empire étant divisé entre eux et leurs cousins, les césars Dalmatius et Hannibalianus. Cet arrangement a à peine survécu à la mort de Constantin Ier, car ses fils ont organisé le massacre de la majeure partie du reste de la famille par l’armée. En conséquence, les trois frères se sont réunis en Pannonie et là, le 9 septembre 337, ont divisé le monde romain entre eux. Constantin, proclamé Auguste par les troupes a reçu la Gaule, la Britannia et l’Hispanie.

Division de l’Empire romain entre les Césars nommés par Constantin I: d’ouest en est, les territoires de Constantin II, Constans I, Dalmatius et Constance II. Après la mort de Constantin Ier (mai 337), ce fut la division formelle de l’Empire, jusqu’à ce que Dalmate soit tué et que son territoire soit divisé entre Constans et Constantius.

Il fut bientôt impliqué dans la lutte entre factions rompant l’unité de l’Église chrétienne. La partie occidentale de l’Empire, sous l’influence des Papes à Rome, a favorisé le catholicisme sur l’Arianisme et, par leur intercession, ils ont convaincu Constantin de libérer Athanase, lui permettant de retourner à Alexandrie. Cette action a aggravé Constance II, qui était un partisan engagé de l’Arianisme.

Constantin était initialement le tuteur de son frère cadet Constans, dont la partie de l’empire était l’Italie, l’Afrique et l’Illyrie. Constantin se plaignit bientôt de ne pas avoir reçu la quantité de territoire qui lui était due en tant que fils aîné. Agacé que Constans ait reçu la Thrace et la Macédoine après la mort de Dalmate, Constantin exigea que Constans lui remette les provinces africaines, ce à quoi il accepta afin de maintenir une paix fragile. Bientôt, cependant, ils commencèrent à se quereller pour savoir quelles parties des provinces africaines appartenaient à Carthage, et donc à Constantin, et qui appartenaient à l’Italie, et donc à Constans.

D’autres complications survinrent lorsque Constans devint majeur et que Constantin, qui s’était habitué à dominer son frère cadet, ne renonça pas à la tutelle. En 340, Constantin marche en Italie à la tête de ses troupes. Constans, alors en Dacie, détacha et envoya un corps sélect et discipliné de ses troupes illyriennes, déclarant qu’il les suivrait en personne avec le reste de ses forces. Constantin a été engagé dans des opérations militaires et a été tué dans une embuscade à l’extérieur d’Aquilée. Constans prit alors le contrôle du royaume de son frère décédé.

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