Groupe de mammifères de Cornouailles

Les musaraignes communes se trouvent partout où une couverture appropriée est disponible, le plus souvent dans l’herbe épaisse
, les broussailles, les berges et les haies, et les bois à feuilles caduques. Ils sont également abondants dans les friches urbaines et les bords de route. Ils entrent parfois dans les maisons et leur capacité à grimper signifie qu’ils se trouvent souvent dans des boîtes à oiseaux et à loir.

La musaraigne commune s’attaque aux invertébrés terrestres: les plus importants sont les coléoptères adultes, les larves d’insectes, les vers et les cloportes, mais ils mangeront également des limaces, des escargots, des mille-pattes, des mille-pattes, des insectes et autres. Les musaraignes ont un appétit vorace et doivent manger 80 à 90% de leur poids corporel par jour. Ils se nourrissent toutes les quelques heures et passent la plupart de leurs heures de veille à chercher de la nourriture. Les musaraignes utilisent principalement leur odorat et leur museau sensible au toucher pour localiser leurs proies. Une fois qu’un aliment a été attrapé, la musaraigne l’immobilise en se mordant la tête.

Les musaraignes mûrissent au printemps, puis les mâles commencent leur recherche de partenaires. Les femelles résistent souvent aux avances du mâle, ce qui entraîne des grincements et des échauffourées. Ces sons peuvent parfois être entendus de la haie. Ce n’est que lorsqu’elle sera dans l’œstrus que la femelle sera prête à s’accoupler. Pendant l’accouplement, le mâle tient la femelle et crée souvent une petite tache chauve sur sa nuque ou le haut de sa tête. Après une gestation d’environ 22 jours, des portées de 3 à 9 jeunes naissent, pesant chacune environ 0,5 g. Les jeunes sont sevrés entre 22 et 25 jours. La saison de reproduction dure d’avril à septembre et une femelle peut avoir 2 ou 3 portées pendant cette période.

Les musaraignes communes sont de courte durée et survivent rarement plus d’un an. Ce sont généralement des animaux solitaires, occupant un domaine vital de 370 à 630 m2, qu’ils marquent à l’aide de glandes odorantes. Bien qu’il puisse y avoir un certain chevauchement de ces domaines vitaux, les musaraignes communes se battront vigoureusement pour défendre leurs territoires contre les intrus.

Leurs principaux prédateurs sont les hiboux, mais ils sont également pris par les crécerelles, les stoats, les belettes,

les renards et les chats domestiques. La dégradation générale de l’habitat constitue également une menace importante. L’accumulation
de toxines par les pesticides et les polluants contenus dans son alimentation
signifie que la musaraigne commune peut être utilisée comme indicateur pour surveiller la pollution
dans les habitats terrestres.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.