Un aperçu des méthodes de perturbation cellulaire pour la récupération des biomolécules intracellulaires

Résumé

Les bactéries, les levures et les microalgues sont des sources de biomolécules telles que des enzymes, des lipides, des pigments, des acides organiques et des protéines pour une application industrielle. Ces biomolécules à haute valeur ajoutée sont souvent bioaccumulées intracellulairement, et leur récupération implique plusieurs processus en aval, dont l’étape la plus cruciale est la perturbation de la paroi cellulaire. Le choix du procédé influence les étapes ultérieures en aval et, par conséquent, sa complexité et son coût. Dans cette revue, les méthodes sévères et douces actuellement utilisées pour la perturbation ou la perméabilisation des bactéries, des levures et des microalgues ont été discutées en fonction de leur principe, de leur application et de leur faisabilité. De plus, des études récentes concernant la perturbation des cellules microbiennes ont été présentées afin de faciliter le choix de la méthode la plus efficace. Certains facteurs tels que la composition de la paroi cellulaire, la nature de la biomolécule, le degré de pureté, l’évolutivité et l’apport d’énergie doivent être pris en compte lors du choix de la méthode de perturbation la plus appropriée. Les méthodes sévères, telles que l’homogénéisation à haute pression et l’ultrasonication présentent un rendement plus élevé, un coût inférieur et une faisabilité de mise à l’échelle par rapport aux méthodes douces. Cependant, afin d’obtenir un rendement de récupération plus élevé, d’autres études doivent se concentrer sur l’optimisation des paramètres opérationnels et sur la combinaison de méthodes sévères et douces.

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