Le congruent, l’incongru et l’inattendu: Les potentiels liés aux événements dévoilent les processus impliqués dans le codage schématique

L’apprentissage est le plus efficace lorsque de nouvelles informations peuvent être liées à une structure de connaissances ou à un schéma préexistant. Dans la présente étude, les potentiels liés aux événements (ERP) ont été utilisés pour étudier la dynamique temporelle des processus par lesquels les schémas activés prennent en charge le codage des informations congruentes au schéma. Les participants ont appris des exemples de mots de catégorie qui étaient sémantiquement congruents ou incongrus avec une phrase de référence de catégorie précédente. Les mots congruents étaient composés d’exemples de catégories attendus (typicité élevée, HT) et inattendus (typicité faible, LT). Le lendemain, la mémoire de reconnaissance des exemplaires et des indices de catégorie qui leur ont été présentés a été testée. Des leurres sémantiquement liés ont été utilisés afin de vérifier que les jugements de mémoire étaient basés sur la mémoire épisodique pour des exemples de catégories spécifiques. En général, les exemples congruents (HT et LT) étaient mieux mémorisés que les exemples incongrus. Les ERP enregistrées lors de l’encodage des mots exemplaires ont été comparées pour les éléments mémorisés et oubliés par la suite. Les effets de mémoire ultérieurs (SME) sont apparus dans la fenêtre temporelle N400 au niveau des électrodes frontales et ne différaient pas entre les exemples congruents et incongrus. À la même époque, une SME avec une distribution pariétale était spécifique aux exemples congruents, suggérant que les schémas activés renforçaient la mémoire des exemples congrus en prenant en charge le codage des détails spécifiques à l’article. Les exemples de LT mémorisés par la suite ont été associés à une positivité frontale tardive qui est supposée refléter un traitement lié à l’inadéquation de l’espérance, tel que l’intégration contextuelle d’un mot inattendu par la suppression de mots fortement attendus. Une analyse de corrélation a révélé que plus l’implication des processus réfléchis par la positivité frontale est grande, plus le niveau de réponses de mémoire faussement positives est faible dans la phase de test un jour plus tard. Ces résultats suggèrent que l’intégration contextuelle d’événements congruents mais inattendus implique un affaiblissement des représentations d’éléments sémantiquement liés, mais non étudiés, en mémoire et, par là, profite à la mémoire ultérieure.

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